Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 26 septembre 2006

L'arroseur arrosé

Je réalise, après avoir répondu au commentaire de Chris sur la note précédente qu'encore une fois, je suis paradoxale... En effet, j'explique ma raison d'être sur les sites de rencontre par le fait que j'ai besoin (plus qu'envie) de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles personnes... mais juste cela et rien de plus.

Pourtant, je mets des critères de sélection. Alors ça rime à quoi ?

Le voilà le petit paradoxe qui se cachait dans un coin... Je veux mais je ne veux pas. Autrement dit oui, je veux découvrir de nouvelles personnes que je choisirais, qui me plairaient tant physiquement que moralement. Mais non, ces personnes physiques n'ont pas de droit d'entrée dans ma vie au-delà d'un chat ou d'un coup à boire parce que je ne veux pas vraiment d'eux.

Alors pourquoi est-ce que je fais tout ça ? Je pense que c'est uniquement pour ne pas me sentir complètement seule, en particulier lorsque je n'ai pas mes enfants.

Je suis solitaire... mais la solitude ou plutôt le "0 échange" avec une personne adulte (hormis les contacts professionnels) me pèse rapidement. L'avantage du chat c'est que l'on découvre des personnes 'improbables', des originaux, des jeunes, des vieux et parfois (rarement mais cela arrive !) je passe un bon moment, j'arrive à rire et à me changer les idées. Comme avec ce peintre, ou ce monsieur de 68 ans charmé par mes papotages... C'est une distraction, rien d'autre. Je n'attends ni de rendez-vous, ni de mots doux, mais je suis curieuse et j'aime bien parler de jazz avec un fana (moi qui n'en écoute pas), de peinture (moi qui n'y connais rien) ou d'autres choses que l'on partage avec moi.

Au final tout cela est bien futile, certes, mais comme je n'ai aucune attente hormis celle de passer le temps autrement que seule, j'y trouve mon compte.

Mais je sais que je ne suis ni prête à une rencontre (sauf pour passer le temps encore une fois), ni prête à quelque histoire sentimentale que ce soit. Là ma porte claque directement et le garçon, tout charmant qu'il était se voit éconduit.

Peut-être que finalement, ce sont eux qui me trouvent "space" !...

lundi, 25 septembre 2006

Tous dingos ?

Je fais des efforts pourtant, juré que j'essaie d'en faire...

J'élargis même mes critères, en acceptant contre mon gré les moins de 1.80m et les plus de 44 ans. Je fais mon max' là... Ok ! j'avoue ne pas *toujours* y mettre de la bonne volonté. Mais zut quoi, je ne comprends plus leur fonctionnement à ces hurluberlus.

Ils me lancent, le relancent, me tannent, me submergent de mails et de coups de fil pour décrocher LE rencard, et ca te flatte par-ci, et ca t'encourage par-là. Je dis non, je dis non, je dis non et je finis bon gré, mal gré par céder pour qui un restau, qui un coup à boire. Et bien les deux me font faux bond !

Alors messieurs allez vous faire voir chez les grecs. Si vous ne savez pas ce que vous voulez ; si tout ce qui vous intéresse d'est de collectionner les photos et les numéros de téléphone et bien je ne suis pas candidate.

Non mais ho, ca va bien là !

Gentille mais il n'y a pas non plus marqué sur mon front "asile pour instables chroniques".

Il n'y a plus personne au numéro / e-mail / msn que vous demandez... bip....bip...bip

[F....K OFF LES BOULETS]

dimanche, 24 septembre 2006

Vide-grenier

Quand je revois le début de ma dernière note et que je lis que je me suis "débarrassée" de cette lettre, je réalise qu'en fait, je me suis aussi un peu débarrassée de lui... et étrangement, je me sens beaucoup mieux depuis que j'ai déposé cette lettre dans la boîte.

Pourtant il ne faudrait pas que M. atterrisse ici et lise tout ça ; il serait accablé de lire ce que j'écris. Je donne l'impression de n'en avoir rien à faire, ce qui est faux. Mais en même temps il n'y a qu'ici que je peux étaler mes contradictions pour mieux les voir bien en face. Et j'assume, zut, j'assume surtout le constat que je me sens mieux, que je dors mieux depuis que je lui ai écrit clairement que ma porte était fermée à son Amour.

Forcément j'appréhende sa réaction. J'espère qu'il ne va pas se précipiter sur son portable pour "en discuter". Mais en même temps je ne veux pas que nous soyions fâchés, ou qu'il aille moins bien à cause de moi. Bon. N'anticipons pas, avec un peu de chance il va digérer le truc et faire avec.

Ce WE c'est vide-greniers en bas de chez moi. J'ai bien envie de déposer là tout un tas de caisses de souvenirs, juste pour 1€. C'est de celà qu'il faut que je me débarrasse maintenant.

Si seulement c'était aussi simple !

Décalage

 

medium_153998941_b0f7fe4c9c.jpg

Aller à cet anniversaire, parce que je m'y suis engagée et que S. est un ami. J'ai pensé à me désister plusieurs fois... Ce sont ses 30 ans, avec ses potes de toujours et, contrairement à avant, je ne me sens plus à ma place parmi eux. Poutant j'en connais la plupart et je me suis déjà fondue dans le groupe... s'il n'y avait ces 10 ans de plus, de l'extérieur je serais des leurs.

Mais je n'y suis pas, et cela ne vient pas d'eux mais de moi. Tous ces petits couples adorables, ces grands gamins qui savent encore jouer avec des ballons et rire comme des enfants. C'est de la fraîcheur et c'est tellement bon !

Alors j'y suis allée et à nouveau il m'ont tous accueillie comme s'ils me connaissaient de toujours. On a bu, on a rit, on a joué et c'était certainement ce qu'il me fallait...

Mais de retour chez moi, j'ai la sensation que mes propres 30 ans sont si loin, si effacés qu'un siècle me sépare d'eux tous.

Et je crois que l'air de rien, j'envie cette amitié de groupe qu'ils ont réussie à préserver depuis leurs études, parfois même plus.

On ne peut jamais rattrapper le temps perdu. J'ai eu l'impression de voler le leur.

 

vendredi, 22 septembre 2006

Rangement maison

Voilà, je me suis débarrassée de ces tâches quotidiennes qui me pèsent plus particulièrement en ce moment : repassage, rangement, paiement de facture et enfin réponse au courrier de M.

C'est vrai Jevli, oui ! c'est égoïste son comportement, mais il faut du recul pour accepter de le voir et enfin l'admettre. Non, il n'a pas le droit de me mettre "sous le coude", même si c'est débordant d'amour et rempli de bonnes intentions, je ne veux pas cela. Et c'est d'autant plus cruel qu'il sait que quand j'aime j'aime totalement. Je ne peux pas garder un morceau de mon coeur planqué quelquepart pour lui, dans l'hypothèse où il revienne. Non, Non ! ce n'est pas une séparation mais bien une rupture : il faut savoir ce qu'on veut dans la vie et il a choisi de gérer ca seul donc il faudra qu'il assume ce choix. Moi je suis prête depuis un bon moment à refaire ma vie, à repartir pour de bon. Question de mauvais timing, on ne s'est pas rencontrés au bon moment. C'est comme ça.

Me voilà donc repartie sur les sites de rencontres. J'essaie de m'amuser (cela arrive parfois, tellement il y a des hurluberlus qui s'y croient déjà !), de me changer les idées et de nouer quelques contacts un peu intéressants. La grosse partie du temps est tout de même consacrée à "l'élimination naturelle" de tous ceux qui ne me correspondent pas pour X raison. Je n'ai aucun scrupule (c'est un progès, avant j'avais peur de faire de la peine, maintenant je m'en contrefous un peu en fait !).

Il reste quelques rescapés de cette extermination sauvage. Aucun qui ne me plaise physiquement et c'est tant mieux, mais quelques contacts qui me permettent de sortir un peu la tête de l'eau et d'aller faire un restau ou boire un coup. C'est juste en copains, ils sont prévenus et il ne va pas falloir qu'ils espèrent autrechose sinon c'est ma main dans taggle. Déjà que je fais l'effort de me bouger, il ne faut pas non plus me demander d'être "douce, câline, coquine, tendre, sensuelle"... etc... Non ce registre là, ca sera peut-être pour une autre vie. Pour le moment c'est juste de loin et pas touche la mouche.

Oui, faut pas non plus trop me chercher en ce moment et ils vont vite le comprendre...

jeudi, 21 septembre 2006

Vous avez dit paradoxes ?

medium_236184.jpg

Je n'aime pas avoir des choses en suspens, des factures non réglées ni des courriers en attente... Or là j'accumule. Pour la facture de téléphone, ce n'est pas bien grave, quand bien même on me couperait, je n'en mourrais pas...

Mais il y a cette lettre. J'ai gribouillé deux réponses et je n'ai rien envoyé. J'écris sur un coup de tête et le résultat ne me satisfait pas. Soit c'est trop froid, soit c'est à côté de la plaque. Et relire sa lettre est une telle torture que je fonds en larmes à chaque fois que je lis ses mots. Il faut que j'arrive à régler ça...

Finalement, il a l'air mieux sans moi, libéré d'une pression comme il dit (génial si mon amour se résume à une pression...) et encore plus décidé à aller de l'avant, se reconstruire vite pour me re-séduire. Tout a l'air si simple vu sous cet angle... mais de ma fenêtre c'est bien plus compliqué. J'ai l'impression d'avoir été (lâchement ?) abandonnée, mais que "c'est pas grave, hein, on se retrouvera !". C'est lui qui le dit.

Seulement moi je sais que peut-être on ne se retrouvera jamais.

Je connais le travail psychothérapeutique pour l'avoir pratiqué durant des années. Je connais la dépression pour l'avoir côtoyée bien longtemps. A la sortie du tunnel, on découvre tant de choses que parfois l'on change radicalement. C'est le risque, c'est le but : aller mieux. Et si dans x temps il revient avec la brillante découverte que je ne suis pas faite pour lui, je deviens quoi moi dans l'histoire ?

Seulement reconstruire autrechose en me disant que peut-être qu'un beau jour il sonnera à ma porte, une rose à la main, ce n'est pas ce que j'appelle être prête pour une autre histoire. Il n'a pas l'air de réaliser dans quel écartèlement il me met. je ne veux plus de toi, mais je t'aime plus que tout / je t'aime alors je te quitte / c'est parce que je t'aime que j'accepte que tu en aimes un autre...

???

J'ai trouvé encore plus paradoxal que moi ; qui se ressemble s'assemble ??

mercredi, 20 septembre 2006

Méli-Mélo

Il y a neuf ans à cette heure je rentrais dans la clinique, poussée par les contractions. Quelques heures plus tard, la plus merveilleuse chose du monde m'arrivait enfin : Je devenais maman et je la tenais dans mes bras, cette petite fille tant attendue et si craquante... LE bonheur, enfin !... (bon anniversaire petite coccinelle jolie !)

Trois mois plus tard mon père s'en allait. Sa dernière joie lui aura été procurée par cette petite fille, n°30 de ses petits enfants, qu'il aura eu la chance de voir avant de découvrir sa maladie.

Il y a un an, je rencontrais un garçon différent des autres. Dès que nous nous sommes vus, on s'est dit "toi et moi, ca va être une histoire qui durera !...". Il était doux, tendre, attentionné, calme, patient et drôle. Il était celui que je cherchais depuis toujours, j'étais celle qu'il n'avait pas encore trouvée... "on s'est rencontrés trop tard !..."

Aujourd'hui il m'aime encore, je l'aime encore mais il a choisi la solitude plutôt que nous deux. Je me retrouve comme l'oiseau shooté en plein vol. Je cherche le courant porteur qui m'évitera de m'écraser au sol que je vois approcher petit à petit.

La vie est une succession de bonheurs et de malheurs. Les uns nous aident à supporter les autres. Une petite vie bien ordinaire, sauf que les bonheurs je les vis à la puissance 10, et les malheurs pareil.

J'oscille, je tangue, je suis sur le fil, comme l'équilibriste. Je peux tenter de m'accrocher, comme à la gym. Quand j'étais sur la poutre on me disait "pour ne pas tomber, fixe un point à ta hauteur, devant !". Je n'ai pas encore trouvé ce point d'ancrage, devant, qui me permette de garder l'équilibre... je le cherche...

 

[Evanescence - Lacrymosa]

medium_309749.jpg

lundi, 18 septembre 2006

Néant

non rien

vraiment rien

journée noire d'encre

medium_280555.jpg
rien devant
rien derrière
...

 

jeudi, 14 septembre 2006

Rêverie

medium_trist1.jpeg

 

Me réveiller un beau matin et ne plus rien savoir, ne plus rien ressentir...
Une petite amnésie, rien de compliqué
Reset total du passé, allez : de la dernière année
Ca serait chouette, j'aimerais bien

Ou bien alors une greffe de cerveau
Une petite, une simple, s'il vous plaît
Une qui fasse que les images, les mots
Les souvenirs, bons et mauvais
N'aient jamais existé

Et pourquoi pas la greffe de coeur ?
Juste un coeur de pierre à la place du mien
Rien de bien compliqué en fait,
Cela me permettrait de pouvoir revivre

Sans plus rien ressentir, jamais...

...

Cette sensation je la connais.
Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais plus ressentie, ainsi, à l'improviste.

Hier soir, à l'heure où le sommeil devait prendre le relais elle est apparue.
Une grosse boule d'épingles là, au creux de l'estomac.
Cette impression d'étouffer.
Envie de pleurer et rien ne sort
Envie de hurler mais la gorge est nouée
Envie de cogner, de mordre,
Que ça sorte enfin.

Se retourner encore et encore, regarder le réveil...
Bientôt 3h du mat'
Et la sensation du vide immense au milieu de cette angoisse.

6h du mat'
Elle me réveille encore
Je la chasse de nouveau mais elle veut s'imposer
Je voudrais me rendormir. Oublier. Tout

Elle m'a poursuivie toute la journée
Au moindre soupir les aiguilles qui piquent
Se plantent et me harcèlent

Il faut juste attendre que cela passe.
Je le sais, je patiente, je connais
J'attends le retour de mes enfants
Meilleur remède existant à cette souffrance
Qui n'a de cesse que de m'envahir
Par vagues
Lentes et pénétrantes

 

I've been walking through the park
I've been walking in the dark
I've been walking in the rain
I've been walking with so much pain
I've been walking in the sun
It's bought me so much fun
Lying on a beach
Darkness out of reach
The world is not so cold
But still it makes me fold

So hold me and keep me sailing
Hold me close to you
Keep me from failing
Disappearing from you

Keep those clouds dispersing
Never leave my side

Don't let that peaceful water
Don't let it subside
Don't let my head confide
Don't let my head collide

With those cynical lies
With those cynical lies
With those cynical lies
With those cynical lies

[Archive - Fold]

mercredi, 13 septembre 2006

Monologue sous la douche

... Et tu aurais fait quoi, là si on avait été mariés, comme tu le voulais, hein ? Tu te serais enfui pareil ? Tu m'aurais abandonnée de la même façon ? pour ne pas me faire souffrir, c'est ça ? Mais être deux, et ne former qu'un ce n'est pas qu'une image poétique d'une relation uniquement intime ! c'est aussi savoir se soutenir dans les moments difficiles, être présent pour l'autre quand ça ne va pas. Mais tu préfères t'enfuir et refuser mon amour, plutôt qu'affronter ça ensemble. Heureusement que je ne t'ai pas écouté, heureusement qu'on ne vivait pas ensemble, heureusement que j'ai refusé l'idée d'avoir un enfant...
J'ai pensé que ce qu'on avait déjà dépassé ensemble nous rendrait encore plus forts pour la suite. Tu disais que grâce à moi tu avais déjà beaucoup avancé. Alors pourquoi abandonner maintenant, quitter le navire alors que tu ne cessais de me répéter que je suis la femme de ta vie et que jamais tu n'as aimé une femme autant que moi.

Je ne comprends pas. C'est au-delà de mes forces.

mardi, 12 septembre 2006

Et en plat du jour nous avons...

(Mythe hic & Cie Part II)

Bien, mon profil a plu aujourd'hui chouette ! j'ai même reçu un message de quelqu'un qui me semblait pas trop mal hier (je suis juste passée sur sa fiche !). Le problème c'est qu'au boulot les sites en question sont interdits donc j'attends le retour à la maison ; et là ...
...

Je crois que je vais aller au lit direct pour bouquiner...

...

Le mail tout d'abord bon et bien dommage, pas de chance ! mais il faut payer entre 50 et 120 € pour pouvoir le lire... Je n'avais pas fait attention à ce détail mais à bien y réfléchir, même si sur le papier c'est affiché 82 % d'affinités (après tests et analyse psychologique croisée hein, attention c'est du sérieux (haha !) et bien non ! l'idée de payer pour lire ma correspondance personnelle a quelque chose, quelque part, qui me dérange profondément... allez lolo_trucmachin, c'est pas grave, t'en trouveras une plus riche que moi !

Site n°2 : mon portrait a plu. Voyons cela de plus près...
J'ai le privilège d'avoir été sélectionnée par un homme certainement bien sous tous rapports mais qui comble de malchance porte le même prénom que mon ex donc merci, c'est gentil mais non vraiment là : ça ne va pas être possible !
Ensuite Mr X, camerounais. Bien, mais ça fait pas un peu loin ?
Enfin Mr Y. qui certes habite le même département que le mien mais affiche 52 piges au compteur. Heu... désolée mais là non plus ca ne va pas être possible

Site n°3 : le plus marrant parce que j'ai fait plein de quizz dans tous les styles auxquels les gens qui le souhaitent répondent. Et là, pas mieux ! Il y en a un qui s'y est collé mais (je ris !) il a eu un misérable 5/10 au questionnaire indiscret... Les autres questionnaires, c'est guère mieux et pour un homme de 51 ans, je pense qu'il y aurait une trop grosse part de son éducation à refaire, allez au revoir Monsieur, et j'espère que vous vous êtes amusé.

Hey, Trucbidule (le seul mignon, sexy, sympa qui m'ait envoyé un mail) : c'est quand tu veux que tu lis mon mail et que tu me réponds !

Site n°4 : (courage c'est le dernier) ma photo a été refusée ! carrément ! pourtant je ne suis pas du style à envoyer des photos cochonnes / retouchées / prises dans un tunnel par temps de brouillard ! (heu me serais-je trompée de fichier ?) huhuhu allez, pour le fun je re-tente sinon et bien tant pis pour eux, na !

Grrr ils m'énervent tous !

(respire Bullet, ca va bien se passer !)

Egoïste

Je suis comme restée bloquée sur le commentaire de Chris à propos de l'égoïsme. Je sais que ça me parle et que cela remue des choses en moi mais je n'arrive pas bien à distinguer quoi. Tout d'abord ce qui me vient spontanément c'est "être égoïste c'est mal !" donc il ne faut pas (où tu iras brûler en enfer ?). Ok retour 30ans en arrière et stop. Lorsqu'on est la dernière d'une lignée de 14, forcément : si chacun commence à penser à soi avant les autres c'est la foire d'empoigne. Donc mes parents avaient de bonnes raisons de nous inculquer ça comme principe de base. Ok, soit ! maintenant, si être égoïste c'est penser à soi d'abord, l'inverse c'est la générosité, non ? Donc je dois (pour être une fille "bien" penser aux autres avant moi et faire passer leurs intérêts avant les miens.

Retour à aujourd'hui. Si j'avais continué à appliquer cela : je n'aurais pas divorcé, je serais mariée, malheureuse, dépressive mais socialement casée à l'endroit où je me devais d'être, juste parce que j'avais dit "oui" devant le Maire et à l'Eglise. Là j'ai atteint le summum de l'égoïsme, j'ai fait passer mes intérêts avant ceux de mes enfants et de mon (ex) mari. Mais il s'agissait pour moi d'une survie, du seul moyen que j'avais de pouvoir envisager les années qu'il me reste en essayant de toucher le bonheur tel que je le conçois. J'ai assumé, je me suis battue et j'ai été au bout.

Maintenant pareil : j'ai mis fin à une relation qui ne m'épanouissait plus. Pourtant je culpabilise en me disant que j'aurais dû être plus forte, forte pour 2, tenir le coup (je pense que j'aurais eu les ressources). J'ai hésité longuement, jusqu'à ce que l'égoïsme soit le plus fort et que je lâche prise. Alors j'enrage par moments en me disant qu'avoir un tel amour partagé c'est rare et que si j'avais donné un peu plus de moi ; si j'avais été vraiment généreuse j'aurais sacrifié mon confort et mon plaisir pour préserver tout ça ; et peut-être qu'au bout j'aurais atteint ce que je pense être le bonheur.

Peut-être que tout compte fait c'est la ténacité qu'il me manque. Peut-être que je ne suis pas prête à me sacrifier suffisamment par amour. Peut-être que la conclusion c'est qu'il ne faut pas être égoïste avec n'importe qui. J'ai encore écouté ma raison qui m'a poussée à abandonner le navire. Mais si jamais il fait une bêtise (pour rester polie), j'aurai du mal à assumer. En même temps on ne peut pas rester avec quelqu'un de peur qu'il aille se jeter d'un pont.

Il ne le fera pas... Il m'a dit qu'il se sentait trop lâche pour ça. Mais ça me fait méditer...

vendredi, 08 septembre 2006

Gros

medium_50313760.jpgAvoir le coeur gros,

 

grOs

 

GROS...

 

Comme ça...

 

Si gros qu'il va finir par déborder...

 

mercredi, 06 septembre 2006

Vache !

J'y repense comme ça, sans trop savoir pourquoi... et je me dis que Chéri a sûrement raison : j'ai été un peu vache sur ce coup-là. Forcément, prise en défaut je me rebiffe et je dis que non mais en y réfléchissant...

Lors de notre dernière rupture, je suis allée me jeter sur le premier mec de meetic qui passait par là. Oui je sais c'est pas bien ! mais bon encore maintenant, avec le recul je ne sais vraiment pas ce qui m'est passé par la tête à ce moment-là. On avait échangé longuement quelques mois auparavant, lors d'une autre rupture d'avec mon Chéri. On avait longuement discuté au téléphone, et il m'avait envoyé sa photo...

... Et là c'est le drame. Il ne me plaisait pas et je lui ai dit cash "t'es pas trop mon genre". Il a accusé le coup mais on avait décidé de se rencontrer. Et puis pffuitt il a disparu 2 jours avant le rendez-vous. J'ai donc pensé logiquement qu'il avait trouvé mieux entre temps, et comme de mon côté Chéri m'avait rattrappée au vol, tout était parfait. Et puis là pile au (mauvais) moment il réapparaît et reprend contact.

Il était en pleine rupture et moi aussi, alors on s'est consolés mutuellement. Oh rien de grave, on est juste sortis ensemble et rien de plus, 4 jours où j'étais tellement mal, tellement brisée, tellement "à la ramasse" que je me changeais les idées (façon de dire parce que 2 déprimes qui s'ajoutent ca ne donne jamais grand'chose de bon mais enfin !...). Bref, au matin du 4ème jour je l'ai mis à la porte. Juste en lui disant qu'il ne me plaisait pas physiquement. Point. Out, Terminé.  Je n'ai pas fait dans les sentiments, j'ai juste jeté.

Il était mal, il est revenu. Je suis restée imperturbable, répété les mêmes choses et je le voyais se décomposer sous mes yeux. Oui c'est vrai que j'ai été dure sur ce coup-là. Et forcément lorsqu'il a appris nos retrouvailles avec Chéri, ca a fini de l'achever... Mais que faire ? Comment dire délicatement qu'il me laisse de marbre, qu'il ne me plaît pas, que je ne ressens strictement rien à son contact ? Je n'ai pas de mots délicats pour dire cela alors je fonce tête baissée.

Je ne suis pas du genre à laisser le moindre espoir lorsque je sais que c'est mort. Mais je me dis que s'il m'avait balancé les mêmes vérités en pleine face, cela m'aurait aussi certainement fait mal. On avait parlé de rester amis mais je crois que maintenant c'est une illusion.

J'espère juste maintenant pour lui qu'il en trouvera une plus délicate que moi, et qui le rendra heureux...